ben dis donc c'est le carnaval chez toi :) s'il n'y avait pas les dates, personne ne voudrait croire qu'une seule journée sépare tes deux dernieres photos.
tu t'en es bien sortie d'ailleurs la mouette, te voilà devenue poète ! Bon ben aller j'essaye, mais le YB va râler de nos âneries, (c'est sûr !) :
Un nuage couleur taupe, malformé, et d'un naturel taquin, se décida le 25 octobre 2006 à cacher le soleil tandis qu'il faisait le malin avec ses petits rayons sur les doigts. Le soleil, père fouettard de tout son système, se vengea, comme il se doit, en cramant tous les nuages de la région d'un seul crachat. piiioufrrrrrfrrrrr ! C'était sans compter sur le cumulonimbus aussi rusé que moche qui s'agrippa à des toits humides, en contre-jour et en travaux, et parvint ainsi à échapper à la brûlante fessée ! Un ermite qui tentait de prendre racine depuis le toit d'une haute tour d'ivoire s'amusa beaucoup du spectacle, il pris la photo en riant. Il est réputé sage et sérieux, mais on raconte que ce jour là il fit quelques doigts d'honneur au soleil...
Pfiou ! Ce coucher de soleil était fabuleux, je crois que je n'ai jamais pris autant de photos de ces nuages qui éclipsent tous les autres que j'ai capturé jusqu'à maintenant. Il y a eu des changements de couleurs, des formes étonnantes, des précipités orangés qui me faisaient croire que le ciel était devenu une éprouvette de chimiste. A tel point que j'ai pris une échelle pour aller sur les toits. C'était tout de même assez frustant d'être aussi excité, de vouloir garder des traces sans pouvoir en profiter de ne pas pouvoir faute de temps de s'abimer dans la contemplation allongé sur le zinc.
Le téléphone sonnait, je ne répondai pas, pas le temps de descendre de l'échelle, faire un panoramique de trois photos, capturer aussi ce nuage au dessus de moi qui ressemblait à une chevelure dorée qui pendait à la verticale, J'aurai voulu attendre encore un peu, mais le ciel s'assombrissait, redescendre, brancher la caméra, en choisir une, la publier, et partir, j'étais en retard.
A regarder ce ciel j'ai l'impression d'être encore à Marrakech, les minarets s'allument, le muezzin sonne la rupture du jeûne, et moi je bois un thé vert à la menthe sur la terrasse du Café des Epices ;-)
13 Comments:
Quel ciel !
L'exercice devient de plus en plus complexe !
Sous des gerbes de traits gris et cannelle, l’ambre et le blond vénitien coulent onctueusement sur une barre de cumulonimbus taupe.
ben dis donc c'est le carnaval chez toi :) s'il n'y avait pas les dates, personne ne voudrait croire qu'une seule journée sépare tes deux dernieres photos.
Raf, tu as raison.
La Tour offre des cieux bien mystérieux !
Essaie de les décrire ...
Ce n'est pas une tâche facile !
tu t'en es bien sortie d'ailleurs la mouette, te voilà devenue poète ! Bon ben aller j'essaye, mais le YB va râler de nos âneries, (c'est sûr !) :
Un nuage couleur taupe, malformé, et d'un naturel taquin, se décida le 25 octobre 2006 à cacher le soleil tandis qu'il faisait le malin avec ses petits rayons sur les doigts.
Le soleil, père fouettard de tout son système, se vengea, comme il se doit, en cramant tous les nuages de la région d'un seul crachat. piiioufrrrrrfrrrrr !
C'était sans compter sur le cumulonimbus aussi rusé que moche qui s'agrippa à des toits humides, en contre-jour et en travaux, et parvint ainsi à échapper à la brûlante fessée !
Un ermite qui tentait de prendre racine depuis le toit d'une haute tour d'ivoire s'amusa beaucoup du spectacle, il pris la photo en riant. Il est réputé sage et sérieux, mais on raconte que ce jour là il fit quelques doigts d'honneur au soleil...
Tu as investi dans photoshop, c'est pus possible là O_O
Pfiou ! Ce coucher de soleil était fabuleux, je crois que je n'ai jamais pris autant de photos de ces nuages qui éclipsent tous les autres que j'ai capturé jusqu'à maintenant. Il y a eu des changements de couleurs, des formes étonnantes, des précipités orangés qui me faisaient croire que le ciel était devenu une éprouvette de chimiste.
A tel point que j'ai pris une échelle pour aller sur les toits. C'était tout de même assez frustant d'être aussi excité, de vouloir garder des traces sans pouvoir en profiter de ne pas pouvoir faute de temps de s'abimer dans la contemplation allongé sur le zinc.
Le téléphone sonnait, je ne répondai pas, pas le temps de descendre de l'échelle, faire un panoramique de trois photos, capturer aussi ce nuage au dessus de moi qui ressemblait à une chevelure dorée qui pendait à la verticale, J'aurai voulu attendre encore un peu, mais le ciel s'assombrissait, redescendre, brancher la caméra, en choisir une, la publier, et partir, j'étais en retard.
Chloé, comme toi, j'ai un doute ! lol
Tsss... Les incrédules!
A regarder ce ciel j'ai l'impression d'être encore à Marrakech, les minarets s'allument, le muezzin sonne la rupture du jeûne, et moi je bois un thé vert à la menthe sur la terrasse du Café des Epices ;-)
A Marrakech, ils ont de la chance les toits de la ville sont plus accessibles qu'içi...
as-tu la mémoire les nuages ? te souviens-tu de chaque ciel ?
Je vais lier ton billet dioxyd: j'aime cette idée de capturer le même ciel à différents endroits de la ville
salut,
j'ai trouvé ton blog grâce à raf j'espère que ça t'embête si je te prends cette photo pour la mettre sur mon blog, jte link bien sur ^^
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